INSEP ES-SENIA
Semestre N°1
Group
MODUL : TECHNIQUE D’EXPRESSION
TITRE : Initiation au résumé (II)
1-LES MOTS CLES :
Avant de rédiger un résumé, il est important d’avoir au préalable repérer l’idée principal et la structure du texte .d’une manière général, les textes choisis pour le résumé sont organisés on différentes étapes, délimitées ou non par des paragraphes.
Chaque étape est le développement d’une idée particulière (avec explication exemple…) qui vient appuyer la thèse de l’auteur, l’idée contenu dans chaque étape est exprimer par un ou plusieurs mots clés il est donc essentiel d’identifier ces éléments dont l’enchaînement fourniras l’armature du résumé
2-Les mots de liaison :
Les relations entre les idées d’un sont exprimées par des mots de liaison ou connecteurs
(conjonction de coordination, de subordination, adverbes et locution
adverbiales, locutions prépositives). Ces termes sont de deux
types : temporel
Ex : Puis, enfin, au même moment, après, alors…
La logique. Voici les principales relations logiques et quelques mots de liaison qui les expriment :
A-La cause : car, en effet, étant donné, grâce à, en raison de, parce que, puisque, etc.
b-la conséquence : donc, par conséquent, en conséquence, ainsi, c’est pourquoi, de ce fait, par suite, de tell sorte que, etc.
c-L’opposition et la restriction : mais, pourtant, cependant, malgré, néanmoins, toutefois, bien que, quoique en revanche, par contre, etc.
d-L’addition : et, de plus, en outre, surtout, ensuite, etc.
Tous ces mots (ou locutions) donnent au texte sa cohérence.
Quand les relations logiques sont exprimées par des mots de liaison, on dit qu’elles sont explicites. Mais il arrive souvent que l’auteur n’utilise pas de mots de liaison pour relier deux idées, parce que la relation logique est facile à identifier, ou pour des raisons de style On dit alors que la relation est implicite. C’est au lecteur de l’identifier.
3-LES PROPORTIONS D’UNE CONTRACTION DE TEXTE :
Les propositions d’une contraction de texte varient selon les examens et les concours : on peut demander aux candidats de réduire un texte au quart (c’est le cas le plus fréquent), au sixième ou au dixième de sa longueur. En général, le nombre de mot que doit comporter le résumé est précisé ; une marge de 10% en plus ou en moins est admise.
Qu’est-ce qu’un mot ? On appelle mot, dans le cadre cet exercice, tout ensemble de lettres qui se suivent, même si la syllabe finale est élidée et même s’il est relié à un à un autre mot par un trait d’union :
Ex : chef-d’œuvre (trois mots), c’est-à-dire (quatre mots), invariablement (un mot), s’il vous plait (quatre mot)…
4-Syntaxe :(
4-1-La phrase simple constitue à elle seule un message ; elle est l’équivalent d’une proposition indépendante.
Elle peut être verbale :
Ex : Demain, nous partirons à dix heures.
Ou non verbale (nominale) :
Ex : Demain, départ à dix heures
4-2-La phrase complexe est constituées de plusieurs propositions qui peuvent être reliées entre elles par juxtaposition, coordination ou subordination. Quels que soient le nombre et la nature des propositions qui la composent elle exprime, comme la phrase simple, une unité de sens.
a-Juxtaposition Plusieurs propositions indépendantes sont contiguës, c’est-à-dire séparées entre elles par un signe de ponctuation faible(virgule, point-virgule,deux point) :
Ex : Il ouvre la porte : la pièce est vide.
b-coordination-Lespropositions sont reliée par des coordinations des coordinations(et, ou, ni mais, or, car ; donc) ou des adverbes(alors, puis, ensuite…)
Ex. L’ascension difficile mais les alpinistes sont très bien équipés.
c-Subordination – Une proposition introduite par une conjonction de subordination dépend d’une proposition dite « principale »
Ex : Ces plantes meurent parce qu’elles manquent d’eau.
La proposition subordonnée relative est une expansion du groupe nominal, comme l’adjectif épithète. Elle ne dépend donc pas d’un verbe mais d’un nom qui est l’antécédent du pronom relatif :
Ex. Elle a acheté un livre qui ne lui paît pas.
5-Orthographe : (LES ADVERBES TERMINES PAR-MENT)
Le français ne connaît que deux suffixes d’adverbe :
-On(s), qui n’est plus productif (ex.. à reculons, à tâtant, à califourchon), et
-ment, qui est très vivante. Le suffixe –ment vient de l’ablatif latin mente (du nom féminin mens, mentis : « esprit » ; devota mente : « dans un esprit dévot ». Comme mens, mentis : était féminin, Le suffixe- ment s’est joint au féminin des adjectifs.
Ex : follement, délicatement, orgueilleusement ….
Après une voyelle, l’e du féminin disparaît :
Ex : joliment, hardiment…. (Exception : gaiement).
Ex : assidûment, congrûment, continûment, crûment, dûment, goulûment
Incongrûment, indûment, (exception : absolument, éperdument…)
Les adverbes terminé par [amà] sont formé sur les adjectifs en –ant ou –ent ils s’écrivent toujours avec. Deux m.Les adverbes. Correspondant aux adjectifs en –ant se terminent
Par-amment :
Ex. : puissant-puissamment
Les adverbes correspondant aux adjectifs en –ent se terminent par –emment
Ex : violent-violemment
6-LEXICOLOGIE
6-1-POLISEMIE :
Un mot peut avoir des sens différent selon la manière dont il est employé. C’est ce que l’on désigne par le nom de polysémie (du grec polus : « nombreux », et semainein : »signifier »).La plupart des mots sont polysémiques.
D’une manière générale, c’est le contexte qui nous permet d’identifier l’emploi d’un mot. Les écrivains, particulièrement les poètes, tirent parti des différent sens.
6-2-LES CHAMPS LEXICAUX :
Un champ lexical est un ensemble de mot concernant une notion, un domaine particulier.
Par exemple, parmi les mots composant le champ lexical de la navigation on trouve :
Navire, bateau, voilier, naviguer, chavirer, mat, bâbord, etc. L’étude des champs
Lexicaux d’un texte permet d’identifier les thèmes majeur de ce texte.
Il ne faut pas confondre champ lexical et champ sémantique.
Le champ sémantique d’un mot est l’ensemble des possibles de ce mot (sa
polysémie).