INSEP ES SENIA
Semestre n° 1
Groupe :
Module : technique d’expression
TITRE : INITIATION AU RESUME (III)
1-
COMMENT
REUSSIR UNE CONTRACTION DE TEXTE ?
L’objet
de la contraction de texte est de reproduire fidèlement ,
dans une version condensé, l’essentiel des idées énoncées par l’auteur , en
respectant le cheminement de sa pensé. Pour cela, il convient de suivre à la
lettre certaines règles.
1-1-
Suivre le développement du texte
Pour
rester fidèle à ta pensée de l’auteur , il faut suivre
le développement du texte .
C’est
pourquoi l’étude préalable de sa
structure est une étape indispensable. Après une lecture globale et minutieuse
qui vous permettra de dégager la thèse (l’idée directrice), vous procéderez à
une seconde lecture au cours de laquelle vous repérerez les mots clés et les mots de liaison. A
l’issue de cette relecture, vous serez en mesure d’établir un plan détaillé du
texte qui fera ressortir les différentes étapes de l’argumentation et la façon
dont elles s’articulent.
1-2-
Respecter
le système d’énonciation :
Si le texte est écrit à la troisième personne , le résumé sera rédigé à la troisième
personne ; si le texte est écrit à la première personne (autobiographies,
journaux intimes……), le résumé sera rédigé à la première personne.
En
outre, vous devez interdire de prendre des distances avec le texte. C’est
pourquoi vous devez proscrire les formules du type : l’auteur dit
que…………ce texte nous montre que…….de même , un résumé
n’étant pas un commentaire,
Vous
n’avez pas à porter de jugement sur le texte. Vous devez
« simplement » vous substituer à l’auteur.
1-3-
Reformuler
Il
faut éviter à tout prix que votre contraction de texte ne ressemble à u montage
de citation. Vous devez présenter les idées de l’auteur avec vos propres mots
en veillant à ne pas pasticher maladroitement son style. Attention aux textes
polémiques, qui utilisent une syntaxe spécifique : exclamations,
répétitions, figures du discours, points de suspension, etc.
Cependant ,
ne cherchez pas à substituer aux mots clés équivalents approximatifs.
La
recherche systématique des synonymes conduit l’imprécision.
1-4-
Rédiger un texte cohérent et autonome
Votre
résumé doit être rédigé avec clarté (correction et logique). Il doit pouvoir
être lu indépendamment du texte de base, et permettre une compréhension aisée
de la pensée de l’auteur. Il faut donc porter un soin tout particulier à
l’enchaînement des idées,en faisant apparaître
logiques par des mots de liaison adéquants.
1-5-
Respecter
les proportions demandées
Vous
devez à la fin de votre contraction de texte, indiquer le nombre de mots que
vous avez utilisés. pour les précisions concernant les
proportions, reportez-vous à la leçon du chapitre 2,p.42.
2-
Syntaxe :
(LES VALEURS DE L’INDICATIF)
La valeur de base du présent de l’indicatif
est l’expression du moment actuel, mais ce temps est en mesure d’exprimer de
nombreuses autres nuances.
On distingue
traditionnellement cinq valeurs :
Le présent actuel (ou
momentané) ; un fait se
produit au moment oû l’on s’exprime ;
Ex : je regrette de ne
pouvoir vous donner satisfaction.
Le présent d’habitude
(ou de répétition) :
l’action se répète régulièrement.
Ex : Il reçoit le mardi
et l jeudi.
Le présent éthique (ou le
vérité générale) : un fait se
produit de façon permanente.
Il est considéré comme vrai
quelle que soit l’époque :
Ex : « l’homme
est un loup pour l’homme. » (hobhes)
Le présent historique
(ou de narration) : un fait
passé est présente comme actuel.
Dans un récit au passé, ce
présent sert à dramatiser l’action en faisant ressortir les événements les plus
importants :
EX : Il marchait depuis des heures sur
cette route poussiéreuse. Tout à coup, il aperçoit un scintillement.
La langue parlée emploie
souvent le présent pour exprimerun fait passé récent :
Ex : je n’ai pas pu
téléphoner, je viens d’arriver.
Le présent
d’anticipation : un
événement à venir est présenté comme actuel :
Ex : je reviens
dans un quart d’heure.
3-
ORTHOGRAPHE :
(LES FORMES EN-ANT)
Parmi les formes dites ben-ant, il faut distinguer le gérondif (ex ; il est
arrivé en pleurant) ; le participe présent (ex : les enfants, riant
aux éclats, ne l’entendirent pas s’approcher) et l’adjectif verbal (ex :
J’apprécie plus que tout cette riante campagne).3
De ces trois formes, seul
l’adjectif verbal varie en genre et en nombre.
On distingue dans certains cas
le participe présent de l’adjectif verbal par des consonnes ou des voyelles
différentes. Le verbe convaincre et les verbes en -guer
et- que s’écrivant ave gu ou qu au participe présent
mais avec gou c lorsqu’il sont adjectifs
verbaux :
Ex : convainquant
/convaincant, fatiguant/fatigant
Les verbes adhérer,
coïncider, converger,
déférer,déterger,émerger,équivaloir,exceller,expédier,influer,négliger(exceptions :affliger,exiger) ,
procéder, somnoler,font leur terminaison en –ant au
participe présent et en-tête lors qu’ils sont adjectifs verbaux :
Ex :
excellant/excellent, négligeant/négligent.
4-lexicologie(la vie des mots)
4-1-les emprunts aux
langues anciennes
Les fonds primitif du vocabulaire français
est constitue surtout de mots d’origine latine, mais aussi de mots l’origine latine ,mais aussi de mots gaulois (ce sont sur tout
des mots relatifs à la vie
rurale :bouc , braie,cervoise, charrue …)et germanique (mots relatifs à la
guerre, à la vie rurale ,à la chasse, à la marine et aux institution politique et judiciaires :bannière,
blé, guerre, héron …).
Le français n’a pas cessé de
s’enrichir au cours des siècles,soit par emprunt aux autres langues soit par création de
mots (néologie).
A partir du
XIIe siècle et jusqu’au XVIe siècle, les clercs ont introduit dans la
langue français des mots savants ;
ces mots sont passés directement du latin au français sans autre changement que
celui de la terminaison formation savante, par opposition à ceux qui ont évolué
dans l’usage parlé commun (mots de formation populaire).